RAPPORT DU MOIS DE MARS 2024
« Projet de réinsertion scolaire des enfants des familles déplacées de la crise du M23 vivant dans le site de Lushagala, au Centre Goma Espérance en partenariat avec le CRP-RDC »
Dans le cadre du partenariat entre le Centre Goma Espérance et le Centre de Résilience Psychologique en RD Congo, nous voici au troisième mois qui est le dernier du deuxième trimestre suivant le calendrier scolaire du projet de réinsertion scolaire de 31 enfants des déplacés (bénéficiaires du projet d’Assistance) vivant dans le camp de Lushagala où le CRP/RDC exécutait le projet d’assistance en santé mentale et soutien psychosocial aux déplacés
de la crise du M23 dans le site de LUSHAGALA.
Les deux premiers jours de la première semaine, les élèves ont été réguliers car nous avons réussi à avoir une moyenne de 24,5 repartie de la manière suivante :

Semaine 1 :

Vendredi, le 01er mars 2024 : 24 élèves

Samedi, le 02 mars 2024 : 25 élèves.
Nous avons eu encore quelques cas de maladie dont deux élèves de la première année vision.
Semaine 2 :
La deuxième semaine a été marquée par l’insécurité au sein du camp de Lushagala où
la population se fait tuer par les hommes armés (les Wazalendo et FARDC) vivant dans le camp,
malgré cela, les élèves se présentaient à l’école. Au cours de cette semaine, nous avons atteint
la moyenne de 27 repartie de la manière suivante :

Lundi, le 04 mars 2024 : 27 élèves

Mardi, le 05 mars 2024 : Insécurité

Mercredi, le 06 mars 2024 : 26 élèves

Jeudi, le 07 mars 2024 : 28 élèves

Vendredi, le 08 mars 2024 : 27 élèves

Samedi, le 09 mars 2024 : 27 élèves.

Le mardi, 05 mars 2024 nous n’avons pas pu amener les élèves à l’école à cause de l’insécurité, car la route était bloquée au niveau de l’arrêt bus AMOUR Mugunga, la population s’est révoltée dans le camp en demandant la sécurité, suite aux tueries par ceux qui doivent en principe les protéger et nous n’avons pas réussi à amener les enfants. Mais les jours suivants les élèves sont venus malgré tout.

Semaine 3 :

Au cours de la troisième semaine, la situation redevient calme dans le camp, nous avons amené les enfants toute la semaine. La maladie a fait que nous ayons la moyenne de 23,3 repartie de la manière suivante :

Lundi, le 11 mars 2024 : 26 élèves

Mardi, le 12 mars 2024 : 23 élèves

Mercredi, le 13 mars 2024 : 24 élèves

Jeudi, le 14 mars 2024 : 23 élèves

Vendredi, le 15 mars 2024 : 22 élèves

Samedi, le 16 mars 2024 : 22 élèves.

Nous avons enregistré 2 cas de maladie toute la semaine du coté de nos élèves, nous espérons qu’ils seront en forme le lundi pour pouvoir reprendre les cours avec les autres et surtout qu’on est en période d’examens.
Nous avons fait une descente en famille des enfants malades pour les soutenir.

Semaine 4 :
Le calme est revenu durant la quatrième semaine de ce mois, les élèves poursuivent les examens, notre élève qui était perdue pendant la période de crise du mois de février est revenue en famille et a repris cours.
Au cours de cette semaine, nous avons réussi à atteindre la moyenne de 24,3 reparties de la manière suivante :

Lundi, le 18 mars 2024 : 24 élèves

Mardi, le 19 mars 2024 : 24 élèves

Mercredi, le 20 mars 2024 : 25 élèves

Cette semaine, la période des examens du deuxième trimestre a été clôturée, les élèves reviendront le 27 mars pour la proclamation des résultats et pouvoir débuter les vacances de Pâques.

Partant de ce tableau, sur nos 31 enfants, 12 ont pu trouver la moyenne. Nous les encourageons et espérons que les autres pourrons réussir.

Le samedi 23 mars 2024, une équipe du CRP (composée du PCA BAHATI SHABANYERE Jean Donatus, le chargé des soins M. SAGE et la chargée de protection del’enfance Mme CHRISTELLE BIRINGANINE Bernadette) est allée à Lushagala visiter les familles des élèves étudiant au Centre Goma Espérance.

Après la visite des familles des élèves, nous avons visité les mamans qui avaient bénéficié de la formation en savonnerie.

CONCLUSION
Louant le travail que nous faisons, nous projetons le mois prochain avec toute
détermination et soutien aux élèves. Nous CRP-RDC, restons attentifs aux besoins des élèves et des parents. Les besoins en santé mentale sont visibles et demandent une continuité de la prise en charge psychologique aux familles déplacées victimes de la crise du M23 au Nord-Kivu.